Opération d'une luxation de l'épaule
Je vais être opéré pour des luxations récidivantes de l’épaule
Une intervention chirurgicale peut être proposée lorsqu’une luxation de l’épaule récidive. Il existe plusieurs méthodes.
L’articulation de l’épaule est formée de l’extrémité supérieure de l’os du bras (tête de l’humérus), qui glisse dans une cavité peu profonde (la glène) située sur l’os de l’omoplate. Tout le pourtour de la glène est bordé par un fibrocartilage : le bourrelet glénoïdien. Plusieurs structures maintiennent l’articulation, comme des ligaments ou une capsule.
Pourquoi certaines luxations de l’épaule récidivent-elles ?
Après une première luxation, les éléments maintenant l’articulation de l’épaule – ligaments, capsule, bourrelet glénoïdien … – peuvent être distendus ou définitivement décollés. L’épaule risque de se déboîter, partiellement ou totalement, pendant la pratique du sport ou même lors des gestes de la vie quotidienne, comme se retourner dans son lit. Ce risque de récidive est plus élevé si la première luxation est survenue avant l’âge de 20 ans.
Quel traitement peut-on proposer aux patients ?
Hors la gêne et la douleur liées au déboîtement, l’instabilité de l’épaule peut, en effet, induire des dommages articulaires (ligaments, cartilage). Un traitement chirurgical est donc nécessaire.
Quelles techniques propose-t-on ?
Une intervention classique (appelée « intervention de Bankart »), en général réalisée sous arthroscopie, consiste à retendre la capsule articulaire et à rattacher le bourrelet glénoïdien décollé. Deux ou trois petites incisions de 5 mm sont effectuées autour de l’épaule pour permettre au chirurgien de refixer la capsule grâce à des fils tendus sur de petites ancres.
Une autre intervention (appelée « intervention de Latarjet ») consiste à réaliser une butée osseuse en fixant sur l’avant de la glène un bout d’os (la coracoïde), prélevé sur l’omoplate. Elle exige une arthroscopie.
Quelle méthode choisit le chirurgien ? La première méthode est privilégiée chez les patients peu sportifs, de sexe féminin (cicatrices minimes) avec une épaule instable et douloureuse. La seconde (butée) est plutôt proposée aux patients jeunes, sportifs, avec de véritables luxations récidivantes, ou en cas de fracture de la glène.
Les deux techniques, qui durent de 30 à 90 minutes, s’effectuent sous anesthésie locorégionale ou générale.
Que se passe-t-il après l’intervention ?
L’épaule sera immobilisée durant 3 semaines, en posant une attelle coude au corps qui permet de bouger coude et main. Puis une rééducation sera pratiquée immédiatement en post-opératoire. La reprise progressive des activités sportives n’intervient pas avant 3 mois, jogging possible à 1 mois.
Quelles sont les risques de complications ?
On observe rarement des infections. Mais il arrive que l’épaule reste un peu raide et douloureuse. Le risque principal est celui de récidive de la luxation de l’épaule , notamment après intervention de Bankart. Dans ce cas, une nouvelle opération avec réalisation d’une butée osseuse peut être requise.
L’articulation de l’épaule est formée de l’extrémité supérieure de l’os du bras (tête de l’humérus), qui glisse dans une cavité peu profonde (la glène) située sur l’os de l’omoplate. Tout le pourtour de la glène est bordé par un fibrocartilage : le bourrelet glénoïdien. Plusieurs structures maintiennent l’articulation, comme des ligaments ou une capsule.
Pourquoi certaines luxations de l’épaule récidivent-elles ?
Après une première luxation, les éléments maintenant l’articulation de l’épaule – ligaments, capsule, bourrelet glénoïdien … – peuvent être distendus ou définitivement décollés. L’épaule risque de se déboîter, partiellement ou totalement, pendant la pratique du sport ou même lors des gestes de la vie quotidienne, comme se retourner dans son lit. Ce risque de récidive est plus élevé si la première luxation est survenue avant l’âge de 20 ans.
Quel traitement peut-on proposer aux patients ?
Hors la gêne et la douleur liées au déboîtement, l’instabilité de l’épaule peut, en effet, induire des dommages articulaires (ligaments, cartilage). Un traitement chirurgical est donc nécessaire.
Quelles techniques propose-t-on ?
Une intervention classique (appelée « intervention de Bankart »), en général réalisée sous arthroscopie, consiste à retendre la capsule articulaire et à rattacher le bourrelet glénoïdien décollé. Deux ou trois petites incisions de 5 mm sont effectuées autour de l’épaule pour permettre au chirurgien de refixer la capsule grâce à des fils tendus sur de petites ancres.
Une autre intervention (appelée « intervention de Latarjet ») consiste à réaliser une butée osseuse en fixant sur l’avant de la glène un bout d’os (la coracoïde), prélevé sur l’omoplate. Elle exige une arthroscopie.
Quelle méthode choisit le chirurgien ? La première méthode est privilégiée chez les patients peu sportifs, de sexe féminin (cicatrices minimes) avec une épaule instable et douloureuse. La seconde (butée) est plutôt proposée aux patients jeunes, sportifs, avec de véritables luxations récidivantes, ou en cas de fracture de la glène.
Les deux techniques, qui durent de 30 à 90 minutes, s’effectuent sous anesthésie locorégionale ou générale.
Que se passe-t-il après l’intervention ?
L’épaule sera immobilisée durant 3 semaines, en posant une attelle coude au corps qui permet de bouger coude et main.
Puis une rééducation sera pratiquée immédiatemetn en post-opératoire. La reprise progressive des activités sportives n’intervient pas avant 3 mois, jogging possible à 1 mois.
Quelles sont les risques de complications ?
On observe rarement des infections. Mais il arrive que l’épaule reste un peu raide et douloureuse.
Le risque principal est celui de récidive de la luxation de l’épaule , notamment après intervention de Bankart. Dans ce cas, une nouvelle opération avec réalisation d’une butée osseuse peut être requise.