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La lutte contre la Covid s’intensifie et, peu à peu, les campagnes de vaccination s’organisent dans les établissements. Si, initialement, les premières doses de vaccin devaient être exclusivement réservées aux résidents et aux employés âgés de plus de 65 ans des Ehpad, cette campagne est désormais étendue. Les professionnels de santé en contact avec des patients, ayant plus de 50 ans ou présentant des facteurs de risques, sont éligibles et les vaccinations démarrent cette semaine.

Préserver les soignants et protéger les patients

Depuis le lundi 11 janvier, les établissements du Pôle Toulouse sont invités à vacciner tous les professionnels de santé de plus de 50 ans, aussi bien les soignants que le personnel administratif, pouvant être en contact avec des patients. « Les Cliniques de l’Union et Le Marquisat, La Croix du Sud et la Clinique des Cèdres ont été désignées comme établissements pivots dans le cadre de cette campagne, y compris pour les collaborateurs d’établissements voisins », explique Fabrice Derbias.

Sur les quatre établissements, un recensement des professionnels souhaitant se faire vacciner a été effectué. « Cette campagne est proposée aux collaborateurs sur la base du volontariat. Nous avons donc rassemblé toutes les données nécessaires à l’élaboration d’un planning de vaccination et en avons informé les professionnels. Cette campagne va permettre de renforcer la protection des collaborateurs et également de préserver la santé des patients. »

Une organisation efficace

Rapidement, les équipes des établissements du Pôle ont identifié les espaces adaptés pour recevoir les professionnels à vacciner, ainsi que le personnel nécessaire à l’accueil et l’accomplissement de cette campagne. « Pour mener à bien la vaccination, au minimum trois personnes sont indispensables : un médecin pour réaliser la consultation pré-vaccinale, une infirmière pour administrer le vaccin et une personne chargée de la logistique administrative afin d’enregistrer l’acte de vaccination. »

À chaque établissement, son organisation propre. « Actuellement, le rythme est plus soutenu à la Clinique de l’Union où dix boxes d’accueil permettent de recevoir près de dix patients par heure. Ce sont des médecins urgentistes qui recevront les patients sur leurs demi-journées de repos. À l’issue de cette première semaine, nous projetons la prise en charge de 200 à 300 personnes par établissement. » Si aujourd’hui les critères d’éligibilité pour une vaccination sont restreints, ils tendront à s’élargir dans les semaines à venir. « Les critères d’âge vont évoluer et nous pourrons prendre en charge davantage de personnes très prochainement. Nos établissements et nos équipes sont prêts », précise Fabrice Derbias. Une opération bien accueillie par la majorité des professionnels du Pôle.